La participation du public enrichit indéniablement la conduite du projet.
GRTgaz a connu 3 débats publics depuis 2009. Deux sur décision de la CNDP pour des projets de gazoducs dans le Nord (Arc de Dierrey) et dans le Sud (Eridan) de la France, un débat volontaire dont l’entreprise a elle-même exprimé le besoin, pour répondre à l’alimentation de la Corse en gaz naturel, et une concertation sous l’égide d’un garant nommé par la CNDP, sur le projet Hauts de France 2 dans le Nord.
Chacune de ces expériences s’est avérée au final une réelle opportunité pour faire grandir l’entreprise et sa relation avec les territoires.
La participation du public enrichit indéniablement la conduite du projet dès l’instant où le maître d’ouvrage décide de considérer, dès le départ, toutes les composantes (environnementales, économiques, sociétales) qui participent à son intégration dans l’espace social au-delà des aspects purement techniques.
Naturellement, l’expérience acquise au cours d’un demi siècle qui a vu les ingénieurs de Gaz de France (devenue GDF SUEZ en août 2008) poser plus de 32 000 kilomètres de canalisations a été utile. Mais pour aborder cette nouvelle forme de démocratie participative, le référentiel technique ne suffit pas. GRTgaz a dû relever un triple défi : révéler l’identité d’une nouvelle entreprise qui a la charge d’une infrastructure essentielle dans le pays, vulgariser des enjeux énergétiques européens par définition éloignés des préoccupations locales et bien sûr, accepter que son expertise puisse être remise en question. [...]