La Commission nationale du débat public nous a été d’une aide précieuse.
Etre un élu des territoires, c’est agir avant tout au service de ceux qui l’habitent. En Ile-de-France, les chantiers que lance le Conseil Régional ont des conséquences majeures sur le quotidien des habitants de la région. De nouvelles lignes de tramway, des logements, des plans de rénovation urbaine, des lignes de bus : tous ces projets visent à améliorer la vie des gens. Mais pour produire pleinement des résultats, il est essentiel que ceux qui en seront les principaux bénéficiaires puissent exprimer directement leurs attentes et leurs besoins et s’en réapproprient les objectifs. En Ile-de-France, nous voulons être exemplaires dans la concertation avec tous les habitants et tous les acteurs, au-delà même de ce qu’exige la loi. La Commission nationale du débat public, qui nous épaule depuis dix ans pour conduire cette concertation, nous a été d’une aide précieuse. Des nombreux débats publics menés ces dernières années, je retiens bien évidemment celui du Grand Paris Express (GPE). Nous avons pu réunir autour de ce projet les Franciliens qui, demain, seront les premiers usagers des nouvelles lignes. C’est ainsi que le projet a pu être précisé et adapté et qu’il est pleinement devenu celui de tous les habitants de la Région capitale.
En 2013, d’autres concertations seront lancées avec l’appui de la CNDP, pour les futures infrastructures de transport : ligne orange du Grand Paris Express, Tangentielle ouest, tramway entre Anthony et Clamart... Au-delà même des débats publics organisés par la CNDP, l’association des citoyens à l’élaboration des politiques régionales est pour moi un principe démocratique : je pense au travail mené autour du projet Ile-de-France 2030 ou aux états généraux de la conversion écologique et sociale de l’économie. Pour être admise et comprise, l’action politique ne peut être conduite sans le soutien de la population et sans l’avoir entendue.